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17.1.2020, 16:22 - Archiver

L’esprit pionnier, le socle du succès

Depuis sa création il y a 75 ans, AMAG a connu une expansion continue qui s’est appuyée et s’appuie toujours sur son esprit pionnier. Cette attitude distingue AMAG. Elle constitue le socle de son succès jusqu’à maintenant – bref aperçu. 

Il fallait être visionnaire pour s’embarquer dans le secteur automobile en 1945. Walter Haefner, le fondateur d’AMAG, possédait un esprit pionnier. Quiconque retrace les 75 dernières années reconnaît immédiatement les décisions novatrices prises tout au long de l’histoire d’AMAG. L’introduction très précoce du traitement électronique des données, les mesures phares dans le domaine de la logistique, une stratégie immobilière clairvoyante, l’entrée dans l’activité de financement de voitures, la mise en place d’un vaste réseau de garages et des investissements couronnés de succès dans d’autres secteurs d’activité et aujourd’hui dans de nouvelles formes de mobilité en font partie. 

Le début: la «Neue AMAG»

Le fondateur d’AMAG, Walter Haefner, montre très tôt qu’il a de bonnes intuitions quant aux tendances et aux opportunités commerciales. Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate, l’essence et le diesel se raréfient pour les particuliers. Les voitures ne peuvent être utilisées que si elles sont munies d’un carburateur à bois. Haefner mise sur cette opportunité dès 1941 avec sa première propre entreprise, Autark. Cependant, il sait que son activité va s’effondrer après la guerre. Il s’y prépare précocement et rachète la société AMAG Automobil- und Motoren AG financièrement ébranlée à l’office des faillites de Riesbach le 3 janvier 1945 pour fonder la société «Neue AMAG Automobil- und Motoren AG». Sa vision: importer des voitures de qualité en Suisse. Dès le début, il a les robustes «Volkswagen» en ligne de mire. Mais la marque anglaise Standard était la seule disponible juste après la guerre. Début 1946, dans des conditions dignes de la Sibérie, des chauffeurs suisses ramènent les dix premières Standard du port français du Havre en Suisse où Haefner les vend. Les premiers véhicules de la marque sœur Triumph débarquent quelque temps plus tard. Fin 1946, les marques américaines Chrysler, Plymouth, DeSoto et Dodge s’ajoutent à la liste. 

Le siège social de la «Neue AMAG» est installé au début sur l’Utoquai à Zurich. Toutefois, l’espace fait rapidement défaut en raison d’une activité en plein essor. En 1947, Haefner achète alors le terrain d’une ancienne cimenterie à Schinznach-Bad (Argovie) et y déménage le siège. Peu de temps après, AMAG commence à installer dans les halls de fabrication une chaîne moderne de montage simple pour les véhicules américains et anglais importés. L’idée sous-jacente? Les droits de douane sont bien moins élevés pour des véhicules importés démontés dans des caisses, la main-d’œuvre suisse pouvant profiter du montage. En outre, en procédant elle-même au montage, AMAG peut garantir des normes de qualité que de nombreux véhicules importés ne sont pas en mesure de respecter. 

Logistique des pièces détachées et des véhicules: un choix de site clairvoyant

Au cours de cette époque, Schinznach-Bad est le centre névralgique des activités d’AMAG. En plus du montage, tous les véhicules importés dans leur état final arrivent d’abord également sur le site au bord de l’Aar. Les Coccinelle Volkswagen n’arrivent entre-temps plus sur le site par la route, mais par le rail. Le magasin de pièces de rechange, qui connaît une expansion rapide, est réparti dans plusieurs cabanes en bois. 

Au début des années 1950, le management d’AMAG admet qu’il doit agir s’il veut continuer d’exploiter la vague de croissance. Dans un acte de pionnier, il décide de transférer l’activité des pièces de rechange dans un centre distinct. Le choix du site déclenche la surprise: ouvert en 1956, le magasin central de pièces de rechange (le centre logistique des pièces à l’heure actuelle) est implanté à Buchs (ZH), à l’époque un petit village agricole dans la vallée du Furtbach, loin des marchés et des voies de circulation, mais tout de même raccordé au réseau ferroviaire. Doté d’un parking pour véhicules neufs et plus tard d’un grand parking de plusieurs étages, le site du centre logistique de véhicules ouvert en 1965 pour l’import à Birrfeld près de Lupfig AG soulève lui aussi des questions. Et pourtant, aujourd’hui, les deux sites sont très bien placés, entre de grandes agglomérations, directement au pied d’échangeurs autoroutiers, et sont reliés au réseau ferroviaire international. Ils permettent à AMAG de construire rapidement un réseau de logistique performant et capable de s’agrandir, sans lequel l’entreprise n’aurait pas pu atteindre sa position actuelle sur le marché. 

Construction du réseau de concessions

AMAG fait aussi preuve de clairvoyance lorsqu’elle construit son réseau de concessions. En 1952, elle ouvre sa première filiale à Berne. En 1956, un autre nouveau grand garage suit sur l’Ueberlandstrasse à Zurich. Beaucoup se sont demandé ce qu’un si grand garage pouvait bien faire au milieu des champs de pommes de terre. Dans ce cas aussi, le choix du site entre la ville de Zurich en expansion et l’aéroport se révèle judicieux. AMAG Ueberland est le vaisseau amiral de l’entreprise jusqu’en 2011. Il devient même une destination d’excursions grâce au restaurant Mövenpick implanté dans l’entreprise.

AMAG Ueberland marque la construction de toute une série de garages détenus en propre dans les principaux centres urbains suisses tels que Berne, Bienne, Genève et Lausanne. À partir de 1959, elle réalise en outre dans de petites villes de nombreux garages qu’elle loue à des entrepreneurs franchisés indépendants. L’entreprise est rapidement présente dans tout le pays, ce qui favorise sa croissance et son succès. 

AMAG fait date en 2011 en ouvrant l’AMAG Autowelt à Dübendorf. Ce concept, qui reste jusqu’à présent unique en son genre en Suisse et dans toute l’Europe, allie sous le même toit la vente et toutes les prestations d’après-vente de toutes les marques automobiles d’AMAG pour une grande zone de chalandise - à proximité immédiate d'une gare. AMAG a investi environ 100 millions de francs dans le bâtiment qui ressemble à un paquebot du fait de ses dimensions et de son assemblage. Il s’agit surtout de répondre de manière optimale aux besoins des clients. 

Ces dernières années, AMAG continue d’investir dans des équipements que les garagistes indépendants ne peuvent se permettre d’acheter. Des centres spécialisés dans la carrosserie et la peinture tels que celui de Lengwil près de Kreuzlingen (TG) ou celui de Wettswil, près de Zurich, qui est en cours de construction, en font partie. Ces fabriques de prestations de services efficaces sont déjà adaptées au marché du futur qui se caractérisera par davantage de voitures électriques, moins de maintenance, des nombres d’accidents réduits grâce à la conduite autonome, mais affichant des profils de sinistres plus complexes. 

Soutien de l’activité centrale

Dès 1953, le patron d’AMAG Walter Haefner comprend que l’achat d’une voiture constitue un important obstacle financier pour de nombreuses personnes. C’est pourquoi il fonde Aufina AG en tant qu’organe de financement d’achats de voitures. Aufina AG est ensuite vendu à l’Union de banques suisses. 

Il consent un autre investissement important pour AMAG en 1959 avec l’Automation Center (AC) à Wettingen, après avoir fait des essais dès 1954 avec les ordinateurs à disque dur qui venaient de devenir disponibles à l’époque. En tant qu’entreprise sœur d’AMAG, AC crée le cadre entrepreneurial pour l’achat du premier ordinateur connaissant un succès commercial, le Ramac 305 d’IBM – un grand bond en avant pour l’époque. La réflexion sous-jacente: la gestion du magasin de pièces de rechange d’AMAG s’effectue à la main à l’aide de fiches, une procédure extrêmement fastidieuse et compliquée. Grâce au cerveau électronique de l’Automation Center qui vend des prestations au magasin de pièces de rechange à Buchs, AMAG réussit à s’immiscer dans l’ère numérique bien plus tôt que ses concurrents. 

Pour les garages et les concessionnaires, l’Automation Center développe en outre des logiciels de comptabilité, de statistique concernant l’entreprise et de gestion du personnel qui sont aussi vendus à des tiers. L’activité est si performante que Haefner intègre l’Automation Center, avec des succursales à Genève, à Bâle et dans divers pays européens, à une entreprise américaine quelques années plus tard dans le cadre d’un échange d’actions. 

Grâce à sa forte orientation clientèle, AMAG reconnaît très tôt que l’activité de leasing doit être un important pilier d’un importateur automobile intégré, d’une entreprise vendant des voitures et d’un prestataire de mobilité. Depuis 1980, cette activité est rattachée à AMAG Leasing SA. La société octroie des leasings de véhicules individuels et de flottes de véhicules à des particuliers et à des entreprises et propose en outre une vaste gamme de services allant de la carte de carburant à la gestion de flotte assistée par ordinateur. 

Formation initiale et continue dès les premiers jours 

AMAG forme des apprentis depuis sa fondation. En mai 1956, elle fut la première entreprise du secteur automobile à créer son propre atelier d’apprentissage dans un immeuble situé dans le quartier zurichois Escher-Wyss – la fameuse «Werkschule». À l’époque, il n’y avait pas d’équivalent dans l’ensemble du secteur automobile en Europe. Depuis, au moins 10 000 jeunes ont fait leur entrée dans le monde du travail chez AMAG. Aujourd’hui, environ un collaborateur AMAG sur huit est un apprenti dans l’un des 16 métiers. L’entreprise possède ainsi l’un des taux de formation les plus élevés de Suisse. Beaucoup d’apprentis restent dans l’entreprise ou y reviennent plus tard. AMAG assume en même temps sa responsabilité sociale par son engagement. En présence du conseiller fédéral Schneider-Ammann, AMAG a reçu le premier prix national de l'éducation de la Fondation Hans Huber et de la Fondation FH SUISSE pour son engagement en faveur de l'éducation en 2016.

Parallèlement à la formation initiale, AMAG attache également une grande importance à la formation continue. En 1988, elle a centralisé ces activités dans un nouveau centre de formation ultramoderne construit à Schinznach-Bad, l’actuelle AMAG Academy. Elle employait déjà auparavant ses propres enseignants, qui étaient en mesure d’enseigner dans les trois principales langues nationales. Parallèlement, des spécialistes désireux d’obtenir le diplôme de «Technicien diplômé VW/Audi» en trois ans y ont suivi une formation continue – une nouveauté absolue dans le secteur automobile. Avec son concept de formation, AMAG poursuit différents objectifs: les spécialistes mieux formés sont en mesure d’identifier les problèmes plus rapidement, ce qui permet de mieux servir le client, plus vite et à moindre coût. L’AMAG Academy regroupe aujourd’hui l’ensemble des programmes de formation initiale et continue des organisations de marques. Il existe un centre de compétences en matière de développement du personnel et de l’entreprise pour tout le groupe AMAG. 

Premier recours au sponsoring dans le commerce automobile

AMAG a également fait preuve d’un esprit pionnier dans un domaine qui est désormais investi par tous les constructeurs et concessionnaires automobiles – le recours au sponsoring pour faire connaître les produits et les offres et susciter des émotions positives. Il y a 51 ans, lors de la saison d’hiver 1967/1968, Swiss-Ski et AMAG ont décidé de faire route commune et continuent de le faire aujourd’hui. Depuis, les athlètes ont remporté 296 médailles à 59 championnats du monde et 13 Jeux olympiques. Au cours des cinq dernières décennies, AMAG a mis à la disposition des sportifs, des accompagnateurs et des fonctionnaires environ 8500 véhicules. 

Prêt pour l’avenir

À la naissance du fondateur d’AMAG, Walter Haefner, en 1910, 2276 voitures de tourisme étaient immatriculées en Suisse. Ce chiffre est actuellement de 4,6 millions. La plus grande partie de cette énorme croissance s’est faite de 1950 à 2000. AMAG a contribué à façonner cette évolution de la mobilité et a grandi avec elle. Une autre vague de changements, animée en particulier par le développement technologique dans le domaine de l’électromobilité, des véhicules autonomes, des nouvelles offres de mobilité ainsi que par des considérations environnementales, s’esquisse depuis quelques années. AMAG a ajusté sa vision en conséquence. Son objectif est désormais de devenir le premier fournisseur de mobilité individuelle durable.

Quiconque souhaite tenir le rythme de cette évolution à l’heure actuelle doit disposer d’un savoir-faire adapté et faire preuve d’une grande flexibilité. C’est pourquoi AMAG a fondé l’Innovation & Venture LAB à la mi-2018. Son objectif est de développer des innovations et des nouveaux modèles commerciaux et de gérer opérationnellement des participations et des start-up. Pour cela, le LAB flaire les tendances de la mobilité, il s’associe à des universités renommées et se penche sur des initiatives du groupe Volkswagen. Le LAB Innovation & Venture étudie actuellement des domaines tels que la connectivité, la mobilité en tant que service et les services d’électromobilité ainsi que les modèles commerciaux électroniques de rupture. 

Une organisation axée sur de nouvelles exigences

Une innovation a eu lieu au niveau de l’organisation au début de l’année 2018. L’activité automobile a été extraite de Careal Holding SA, la holding familiale des Haefner, et intégrée à AMAG Group SA qui appartient actuellement à Martin Haefner. L’entreprise est par ailleurs organisée en Business Units depuis lors. Ces opérations soutiennent une responsabilité managériale claire assortie de voies décisionnelles courtes et constituent le prérequis permettant à AMAG de mettre en œuvre son esprit pionnier également dans les années à venir. Réalisée à la fin de l’année 2019, la fusion des principales fonctions de direction et de gestion au sein du nouveau complexe de bureaux Helix à Cham (ZG) joue également un rôle positif dans l’environnement de l’innovation. Dans ce cadre, le siège du groupe a aussi été transféré de Zurich sur le nouveau site. 

Grâce à son esprit pionnier, AMAG est passée du statut d’importateur audacieux de voitures britanniques au sortir de la Deuxième Guerre mondiale à celui d’un grand prestataire de mobilité positionné au mieux dans tout le pays. Personne ne sait ce que l’avenir nous réserve. Martin Haefner a défini sa vision pour AMAG : " Nous voulons devenir le premier fournisseur de la mobilité individuelle durable ". Une chose est claire: la pierre angulaire qui permettra de continuer à écrire la success story d’AMAG est posée. AMAG dispose également d’un atout majeur par rapport à de nombreux concurrents pour faire face aux changements continus et imminents dans le secteur automobile: en tant qu’entreprise familiale, elle peut prendre des décisions rapides tout en planifiant à long terme et, en tant qu’employeur responsable, elle a des collaborateurs motivés à ses côtés.

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